Financement immobilier en Suisse — Blog Carminati Architecture

Financement immobilier en Suisse

Publié le 12 février 2025

Financer un bien immobilier en Suisse ne se résume pas à obtenir une hypothèque. C’est une étape structurante qui détermine la faisabilité du projet, son rythme, sa stabilité et sa durabilité. Les règles bancaires, les exigences cantonales, les fonds propres et les aides financières peuvent rendre le parcours complexe. Notre rôle, chez Carminati Architecture, est d’accompagner ce processus avec des partenaires fiables et compétents.

1. Comprendre les bases légales et les exigences bancaires

Le financement repose sur trois piliers principaux : les fonds propres, la capacité financière et les charges théoriques. Les banques suisses appliquent des règles strictes afin de garantir la stabilité de l’investissement.

  • Apport minimum : en règle générale, 20 % du prix du bien, dont au moins 10 % en liquidités (épargne, 3ᵉ pilier, etc.).
  • Calcul des charges : les banques simulent les coûts (intérêts, amortissement, entretien, assurances) sur la base d’un taux théorique.
  • Capacité de remboursement : le total des charges ne doit pas dépasser une part raisonnable du revenu du ménage.

Ces étapes permettent de sécuriser le projet avant même de parler de plans ou de permis.

2. Financement alternatif et aides disponibles

En Suisse, plusieurs outils permettent d’alléger l’apport ou de rendre le financement plus accessible. Ils sont particulièrement pertinents dans le cadre d’un projet de rénovation ou de construction durable.

  • Utilisation du 2ᵉ pilier (LPP) : possible en retrait ou en mise en gage pour le logement principal.
  • Subventions cantonales ou fédérales : notamment pour l’efficacité énergétique et les rénovations.
  • Choix du type d’hypothèque : fixe, mixte ou indexée (SARON), selon la stratégie du propriétaire.

Pour naviguer ces options, nous collaborons régulièrement avec des spécialistes du financement, dont RESOLVE, un partenaire fiable qui propose des solutions transparentes et adaptées. Leur expertise permet souvent d’obtenir une vision claire et réaliste du budget disponible.

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3. Stratégies pour construire un financement solide

Un bon financement se prépare. Plusieurs éléments permettent d’éviter les mauvaises surprises.

  • Prévoir une marge de sécurité : un budget tampon de 5–10 % pour les imprévus.
  • Comparer plusieurs offres : les taux ne font pas tout ; les conditions d’amortissement comptent autant.
  • Optimiser les fonds propres : épargne, 3ᵉ pilier, 2ᵉ pilier selon les cas.
  • Anticiper à long terme : stabilité financière, évolution des taux, usage du bien (résidence ou investissement).

Une approche réfléchie dès le départ permet de structurer un projet cohérent, durable et réaliste.

4. Les erreurs fréquentes à éviter

  • Sous-estimer les coûts annexes (notaire, taxes, assurances, entretien).
  • Choisir une hypothèque uniquement sur la base du taux affiché.
  • Oublier les performances énergétiques du bâtiment et leurs conséquences financières.
  • Surévaluer sa capacité d’endettement réelle.

Identifier ces points tôt dans le projet permet d’éviter des tensions financières ou administratives plus tard.

Conclusion

Le financement immobilier n’est pas seulement une étape administrative : c’est la structure qui permet au projet d’exister, d’avancer et de tenir sur le long terme. Avec une bonne compréhension des règles suisses, un suivi rigoureux et des partenaires spécialisés comme RESOLVE, il devient possible de construire un projet clair, stable et durable.

Nous accompagnons nos clients sur la partie technique et architecturale, tout en travaillant en collaboration avec des experts du financement pour sécuriser chaque étape.

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